Père,

Me permettez-vous à propos du Père Albert de vous adresser d’abord des remerciements. Nous sommes heureux mon mari et moi-même, d’avoir croisé son regard angélique, d’avoir apprécié son sourire si humain avec une pointe de divin et d’avoir pu lui offrir un vin qui lui plaisait… ceci grâce à vous.

Remerciements aussi de vous avoir rencontré avec lui dans de si nombreuses manifestations. Il est si rare dans notre société occidentale de pouvoir admirer l’attention prêtée aux personnes âgées et vous nous avez touchés profondément par votre attitude envers lui… de cet exemple nous vous remercions aussi.

Par contre, nous nous doutons que grande doit être votre peine malgré la foi en sa résurrection à la suite de celle du Christ : comme nous aurions voulu être à vos cotés samedi !

Bien sûr, si j’avais été en Auvergne, cela aurait été le cas, mais depuis plusieurs mois, je suis inscrite chez les Jésuites de Penloch en Bretagne pour une retraite selon les exercices de Saint Ignace ; il m’est pour ainsi dire impossible de me décommander d’autant que j’ai décidé une amie un peu hésitante à m’accompagner.

Vous dire que ma pensée et ma prière vous accompagneront est de l’ordre de l’évidence.

Je venais à peine de finir la lecture de votre biographie donnée rue du Faubourg Saint Honoré que vous me donnez l’occasion de savourer une nouvelle fois votre oeuvre. Je l’ai fait compte tenu de mon départ un peu trop rapidement et je me réjouis déjà de pouvoir apprécier cet ouvrage à mon retour.

Vous savez, Père, que le Colombier vous est ouvert, si comme je l’espère vous n’abandonnez pas l’Auvergne.

Avec ma pensée remplie de mon amitié,

L. Hortefeux